Dissertation Sur Le Droit Et La Morale Text

Jonathan Friesen - Writing Coach

Le fonctionnement de la société dépend avant tout des régles qui la compose, notamment les règlesjuridiques et les règles morales. Le droit et la morale ne sont pas des concepts égaux mais on ne peut pas non plus les opposés de manière frontale. Ces deux règles visent à organiser la société enmisant sur la collectivité pour le droit et sur l'individu pour la morale. Ils ont chacun leurs propres idéologies et des moyens différents pour arriver à la société utopique.

La morale ne met pas enplace de sanction répressive au contraire du droit qui utilise ces sanctions pour être respecté et appliqué de manière sûre. Récemment, on assiste à un rapprochement du droit et de la morale qui secomplètent et s'ajoute mais il reste quand même une certaine opposition entre les deux. Nous allons donc voir ce qui différencie le droit et la morale i et ensuite comment une régle morale peut devenirune règle juridique ii. Le droit n'a qu'un seul objectif, celui de régler la vie en société, de réaliser la justice et l'idée du juste quil'accompagne.

Il est palpable et très structuré tandis que la morale quant à elle est ancré dans la société sans pour autant qu'on puisse la ressentir. Elle est autonome et évolue toute seule alorsque le droit a besoin d'un cadre juridique pour exister comme l'etat par exemple. C'est lacollection des règles de conduite, il est le produit de la société sert à la faire fonctionner et avancer de manière correct. Il est à la recherche de solutionsglobalement juste même si tout n'est pas parfait. Le droit tranche les conflits d'intêrets, modèle les conduites, règle les rapports entre fonction socio économique. La morale est une notion plus philosophique que juridique, c’est en quelque sorte la science du bien et du mal.

C’est un ensemble d’obligations que le sujet s’impose à lui même et qui a pour but le bien. Le droit, doit être pris ici dans son sens objectif, comme l'ensemble des règles qui régissent la société. Le droit, facteur d'évolution de la morale ces deux notions ont une finalité différente: la morale vise le perfectionnement intérieur de l’être humain le droit lui, vise à régir les rapports entre les personnes, pour établir un ordre social et en assurer la cohésion. Ces deux notions divergent également sur leurs sanctions: pour le droit, c’est l’etat qui sanctionne pour la morale, la sanction est interne à l’individu parfois, les règles juridiques et morales peuvent avoir le même contenu mais quelques fois elles peuvent être contradictoires. Par exemple, les obligations naturelles qui sont fondées sur le devoir moral, s’imposent en conscience au débiteur qui est libre de les exécuter ou non mais elles ne sont pas susceptibles d’exécution forcée.

Cependant, si le débiteur d’une obligation naturelle s’engage à l’exécuter, alors cette obligation naturelle devient une obligation civile qui elle, sera susceptible d’exécution forcée. Par ces obligations naturelles, on amène à la vie juridique, des devoirs moraux. L’obligation naturelle montre l’absence de frontière nette entre la sphère de la morale et celle du droit. Aujourd’hui, toutes les questions juridiques sont influencées par des débats et des considérations morales. La loi sur le divorce de 1975 ou celle de 19 sur le pacs a fait évoluer les mentalités. Ces deux systèmes normatifs que sont le droit et la morale ont pour but d’imposer aux individus des principes et des règles destinés à régir leur vie en société et vont à ce titre s’influencer et interférer entre eux.

En effet, toute vie sociale repose nécessairement sur une organisation juridique. Une société a forcément besoin de droit parce que sans règles de droit, c’est l’anarchie ou le régime du plus fort. Le droit diverge de la morale au niveau des sources et des contenus, des buts et des sanctions mais cela n’exclut pas pour autant des influences mutuelles.

B différences au niveau des buts et des sanctions a la morale, inspiratrice du droit b le droit, en avance par rapport à la morale les buts et les sanctions du droit et de la morale sont différents. La morale a pour but le perfectionnement de l’individu or le droit assure un minimum d’ordre social. La règle de droit est conçue par la masse, elle ne vise par l’excellence, elle vise d’être appliquée par tout le monde, la règle de droit est mesurée, c’est en cela qu’elle diverge de la morale car la morale est beaucoup plus exigeante, elle n’est pas mesurée contrairement aux règles de droit.

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La conduite humaine met en jeu des normes qui prescrivent, autorisent ou interdisent des actions. Ces normes peuvent être morales, juridiques, coutumières et l'on a souvent tendance à confondre les unes et les autres, d'autant plus qu'elles ont parfois même contenu. Or on n'aurait pas à interroger les rapports du droit et de la morale s'ils n'étaient pas de nature différente. Ne s'ensuit il pas que la moralité des hommes est davantage ce qui est induit par les systèmes juridiques dans lesquels ils vivent que ce qui est à leur principe? dès lors si la civilisation des êtres humains, à défaut de leur moralisation est l'effet des institutions, ce que l'on conçoit comme le fondement rationnel du droit n'en est pas l'origine. Quelle est elle donc ? i                    les raisons d'une confusion. on est enclin à confondre les ordres car dans les deux cas on a affaire à des systèmes normatifs. L'un et l'autre définissent ce qui doit être, prescrivent des obligations et comme tels se fondent sur le concept de liberté. l'action morale et l'action conforme au droit sont ce qui est possible par liberté.   ni l'une, ni l'autre ne sont l'effet d'une causalité mécanique.

Les phénomènes naturels s'expliquent par le principe de causalité dont l'énoncé est la suivant: si a est alors b sera. Le moral et le juridique impliquent que l'action soit imputée à un agent supposé libre. Dans les deux cas on parle d'obligation, d'où la confusion des ordres. Cette confusion est aussi entretenue par le fait que la règle morale et la règle juridique ont parfois même contenu.

Ex: la norme prescrivant de ne pas tuer est aussi bien une norme morale qu'une norme juridique. Ex : l'un des commandements du décalogue dit : « tu ne tueras pas ». L'article 2.1 du code pénal  : « le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Aussi aristote ouvre t il le livre v de l'ethique à nicomaque par une analyse destinée à dissiper l'équivoque linguistique confondant sous le même terme de juste : l'aptitude à accomplir des actions justes au sens d'actions morales. La justice est ici un idéal moral désignant la vertu morale possédée par un agent. Le fait d'être conforme à la loi c'est à dire de ne pas prendre plus que son dû. La justice est ici un idéal social défini comme juste milieu entre l'excès du prendre trop et le défaut de ne pas assez contribuer aux charges de la cité.

Aristote distingue avec soin la justice comme vertu morale, ce qu'il appelle la justice générale et la justice particulière relative à la sphère juridique. Car le droit et la morale diffèrent dans leur finalité, dans leur objet, dans leur source et dans leur modalité d'application. ii                 l'hétérogénéité des ordres. la morale se soucie de la vertu de la personne. Les commandements de la moralité, explique kant, sont des impératifs catégoriques. L'impératif de la moralité déclare l'action objectivement nécessaire en elle même.

« principe apodictiquement pratique » la règle juridique prescrit ce qu'une société donnée, à un moment donné, considère comme obligatoire parce que c'est nécessaire ou utile à la vie sociale. Commandant l'action non pas comme fin en soi mais comme moyen d'une fin sociale la sécurité, la prospérité, la justice. Le juriste kelsen récuse d'ailleurs, dans son ouvrage théorie pure du droit 1934 , que les règles de droit soient des impératifs, même simplement hypothétiques. Elles sont des règles, comme on peut en prendre acte avec l'énoncé de l'article 2.1 du code pénal préalablement cité, dont le contenu est moins impératif que descriptif.

Kindle Fire Academic Papers

Elles se bornent à décrire ce que seraient les conséquences d'un acte tel crime dans un système juridique donné. Ainsi le juridiquement exigible ne correspond pas nécessairement au moralement exigible. Le droit n'obéit pas aux seules exigences de la conscience universelle, il doit concilier celles ci avec les contraintes du réel.