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Jonathan Friesen - Writing Coach

Voici un corrigé type de dissertation de philosophie sur le bonheur, que lon présente souvent avec la notion dillusion. Rédigé par nicolas bogler, ce corrigé propose cette fois ci une conclusion sur un bonheur purement illusoire, lhomme ayant créé une pièce de théâtre pour se rendre heureux comme il aurait possible de conclure linverse en structurant la dissertation différemment. Il a en effet besoin d’elle, afin que sa vie lui soit supportable, tolérable : il est vital pour l’homme de répondre à certaines questions, à certains souhaits. Elle apporte réconfort et confiance à l’homme par la promesse d’une autre vie meilleure. cependant, si il apparaît que la religion, et ses promesses, ne sont qu’illusoires, alors le bonheur qu’elle a engendré l’est aussi. c’est ce que tendent à démontrer trois philosophes, sous différents angles.

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Nietzsche quant à lui analyse la religion comme un repère, une institution rassurante pour les faibles et les « ratés » du monde. Ceux qui sont malheureux « ici bas » seront heureux dans « l’au delà ». il illustre sa thèse par le célèbre passage biblique : « les premiers seront les derniers » matthieu, 20,16. ainsi il tend à démontrer que la religion n’est que le vecteur illusoire, d’un accès à un bonheur tout aussi illusoire. Néanmoins, même si l’homme ne peut accéder complètement au bonheur, il peut cependant s’en approcher. le bien être, ce qui nous apporte, l’espace d’un instant le sentiment de plénitude qui nous fait dire : je suis heureux. « être heureux » est presque à la portée de tout le monde étant donné son caractère fugace, l’homme a ainsi trouvé plusieurs moyens, naturels ou artificiels d’éprouver cette sensation. L’art permet en effet à l’homme une substitution du réel par la représentation, qui lui permet de s’isoler, de manière presque autarcique dans le « monde des représentations ». c’est aussi le moyen pour lui d’évacuer ses désirs ou fantasmes refoulé, en recréant ce désir dans la représentation. il façonne, de cette manière, le monde qu’il souhaiterait, de telle façon qu’il le rende heureux.

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L’art est donc la substitution du réel par la représentation qui permet à l’homme d’être dans une sorte de « rêve éveillé ». Les créations artificielles crées par l’homme dans ce but sont multiples  mais la plus forte, celle qui sans conteste a pris le plus de place est celle qui mobilise la communauté : il s’agit de la démocratie. C’est en effet l’espace publique d’union entre les citoyens, où l’individu peut être reconnu pour ses idées et peut les partager avec la communauté  en outre la politique peut contribuer à la réciprocité du bonheur quand les aidées, les valeurs, et les décisions sont partagées.

Enfin, le troisième moyen notable d’être heureux, c’est l’amour. elle permet à l’individu, comme le soulignait platon de se sentir un, de « trouver sa moitié ». C’est le moyen pour autrui de partager une vie, et de se sentir ainsi intégrer à la vie de l’autre, ses désirs… freud y verra une analyse plus charnelle où pour lui le rôle du sexe est fondamental, permettant ainsi à l’homme d’expurger ses désirs refoulés fantasme. pour freud, le sexe aurait ainsi une sorte de vertu thérapeutique, nous permettant d’approcher le bonheur. Il est détaché de toute réalité contraignante, l’absolu religieux est pour ceux qui le vivent une finalité proche du bonheur. la dernière finalité de l’homme pour accéder au bonheur n’est pas volontaire  il en est inconscient tout en étant son acteur. schopenhauer disait : « le monde est ma représentation ». en effet, l’homme tend à dématérialiser son réel au profit des représentations, fruit de ses désirs. En créant un monde de représentations, l’homme nie les contraintes du réel, pour vivre dans sa représentation.

« le monde est un immense théâtre, les hommes et les femmes n’en sont que les acteurs » shakespeare, comme il vous plaira le rideau finira t’il par tomber ? cours de philosophie est co éditeur avec berg international du livre d'initation à la philosophie. Info@cours de philosophie.fr post par chevet le 1 mars 2011 avant d’exposer le problème, il nous faut tout d’abord ériger une conception de ce que ce que sont le bonheur et le désir. Le premier peut être envisagé comme un état de plénitude, où le corps et l’âme seraient en harmonie avec le monde et ne seraient pas troublés. Par conséquent, cet état s’inscrit dans une dimension temporelle et suppose une certaine durée. Cela ne peut être seulement l’ensemble des moments instantanés où l’on ressent de la joie ou du plaisir, mais un état durable. Le désir serait donc lié à une envie, l’attente d’une chose imaginée par l’homme, c’est à dire un souhait d’existence qui peut porter sur une réalité matérielle ou immatériel le désir amoureux. La question ici posée est donc de savoir si le désir est un obstacle au bonheur.

Certains philosophes, en effet, s’accordent à dire que le désir doit être éradiqué, supprimé ou réduit. Ascétisme ils adoptent alors une vision négative du du désir qui consiste à dire que le désir est plutôt source de souffrance, de malheur. D’autres bien moins pessimistes au regard de la vie pensent que le bonheur est un état idéal et qu’il faut amplifier ses désirs pour être heureux. Hédonisme en observant ces deux points de vue, on se rend bien compte qu’il faut distinguer certains types de désirs. On montrera donc dans un premier temps que certains désirs sont la source de nos malheurs mais il faudra tout de même se demander si ce n’est pas en acceptant de désirer qu’on peut être heureux.

Une des visions souvent étudiée du désir est donc celle qui décrit le désir comme un processus nous conduisant inévitablement au malheur. En effet, comment ferions nous pour vivre en société, en collectivité si chacun pensait tout d’abord à ses désirs profonds et son intérêt personnel au lieu de s’intéresser à la sphère collective? on se rend bine compte ici que c’est impossible. L’homme possède très souvent des désirs saugrenus qui peuvent parfois nuire aux autres. La conception que le marquis de sade se fait du bonheur semble alors incompatible avec la vie sociale. On ne peut en effet satisfaire tous ses désirs qui sont parfois cruels et démesurés. Si l’on adoptait, comme  il le prône une certains anarchie du plaisir, en narguant les lois, ce serait à proprement parler la loi de la jungle. Chacun agirait pour sa propre personne et aurait peur de mourir ou d’être victime des désirs immodérés des autres.

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Ainsi l’on ne pourrait qualifier cette situation d’être victime des désirs immodérés des autres. Ainsi l’on ne pourrait qualifier cette situation d’état de bonheur puisque nous ne serions pas dans un état de tranquillité, de plénitude, de sérénité. Il faut donc, comme le pense freud, réprimer les désirs trop fous des hommes de manière à faire perdurer la civilisation et de communauté, plutôt que les pulsions thèse développée dans malaise dans la civilisation . L’homme n’est d’ailleurs pas vraiment fait pour le bonheur puisque la société le condamne à réprimer inlassablement ses pulsions. C’est d’ailleurs la thèse qu’avance descartes dans la lettre à elisabeth.

Dans laquelle il expose le fait que l’homme ne peut pas se contenter de satisfaire ses propres désirs. Il doit réfléchir à l’échelle de la société, sans quoi le bonheur serait impossible. Avec cette idée, il faut donc prohiber les plaisirs qui font obstacle à l’harmonie sociale. La « morale » au sens d’une conformité à des valeurs collectives de base devient donc ici le principe de l’homme qui se doit d’être un minimum consciencieux.